Portrait de chef : Akela

Bonjour et bienvenue dans notre série d’articles intitulé : Portrait de chef. 

A l’approche de cette fin d’année 2023, on se sent d’humeur festive, nos projets avancent et nous sommes toujours plus excités à l’idée de vous retrouver. A défaut de vous offrir un calendrier de l’avent, on vous partage, au fil de ces dernières semaines de décembre, nos portraits de chef pour apprendre à nous connaître un peu plus !

Pour ce premier interview, nous étions obligé de commencer avec notre cher Akela. Bonjour Akela !

Derrière le chef

Présente-toi rapidement (ton nom, qui tu es en dehors des scouts)

Bonjour, je m’appelle Charles au quotidien, j’ai 59 ans, et j’habite dans la Drôme depuis 23 ans. Je suis marié avec Véronique.

Mon travail consiste à réparer les ordinateurs, mais depuis quelques années je suis passionné par la botanique, la complexité d’une fleur me pousse à l’admiration pour le créateur.

Avais-tu une croyance quand tu étais petit qui s’est avéré fausse ?

Petit enfant, j’avais une peur bleue de monter au grenier. Je vivais dans une grande maison. Le fait de croire que Dieu est à mes côtés a complètement fait disparaître cette peur.

Dans la meute

Qui es-tu ? Parle-nous de ton nom de jungle.

Pour les louveteaux, je suis Akela. Avec son grand âge, il apporte son expérience, mais il s’appuie surtout sur les conseils des autres loups, et de tous ses amis, au rocher du conseil.

Quel est ton rôle dans la meute ?

C’est pour moi une grosse responsabilité de veiller au bien être du peuple libre. Je suis heureux de pouvoir partager cette responsabilité avec des amis en qui j’ai confiance et qui donnent le meilleur d’eux-même.

Quand as-tu rejoint la meute ?

2008.

Qu’est ce qui te motive à être chef ?

Au fond de moi je reste un grand enfant. J’ai envie de courir dans la forêt, d’écouter les oiseaux, d’observer les animaux… Et de jouer ! Je n’ai qu’une envie, c’est de partager cette joie avec les autres enfants, et de leur parler de la création et de l’Amour du Dieu créateur.

Vie de scout

Quel a été ton parcours scout ?

J’ai découvert le scoutisme à 40 ans avec le démarrage des Chênes de la Drôme. J’étais méfiant à cause des préjugés de l’époque: enrôlement militaire, rétrograde, etc… Aussi je ne me suis engagé qu’une année, pour “rendre service”. Depuis je continue de m’émerveiller de la richesse de cette pédagogie.

As-tu une anecdote sur un moment marquant que tu as vécu chez les EEF ?

Les premières rencontres de Chênes de la Drôme auxquelles j’ai participé étaient peu structurées, il fallait tout apprendre. A l’époque, le groupe était composé de 4 gars qui ne pensaient qu’à se bagarrer, et une fille qui restait à l’écart. Je rentrais au bord des larmes, impatient de finir l’année pour en sortir. Mais Dieu m’a montré son Amour pour ces enfants, ce qui ma aidé à persévérer jusqu’à aujourd’hui.

As-tu un jeu que tu aimes à nous partager ?

Le jeu de piste, suivre des indices, résoudre une énigme, marcher dans la forêt… Le top !

Pour finir

Sur le jeu des anecdotes, laquelle était la tienne ? Peux-tu nous expliquer plus en détail ?

Comme tous les garçons (disons… presque tous !), enfant, j’étais entraîné à faire des bêtises en rentrant de l’école. Mon défi était de frapper à la porte d’une vielle dame et partir en courant pour ne pas être vu. Dans mon zèle j’ai frappé fort sur le carreau vitré de la porte qui s’est cassé. Figé par la surprise, je me suis retrouvé nez à nez avec la vielle dame qui m’a accompagné chez mes parents pour me faire punir.

Mes parents n’étaient pas violents, aussi ma punition fut légère, mais j’ai pris comme un avertissement “divin” d’avoir été pris sur la fait, pour ne plus recommencer. J’en remercie Dieu

Pour finir, as-tu un message à faire passer aux éclaireurs / louveteaux pour la rentrée 2024 ?

Ne ménagez pas vos efforts, persévérez, cela vaut la peine !